Et si on essayait de préciser ce qu’est la charge mentale ?
Le terme de charge mentale est courant. Mais à partir de quel moment cette charge devient-elle problématique ?
Il me semble que la charge mentale atteint un seuil critique et devient un blocage non pas quand elle est une simple accumulation de choses à faire, mais plus quand elle bascule du côté du « trop ».
Chaque nouvelle tâche à faire ou toute responsabilité entraîne inévitablement une charge supplémentaire pour notre cerveau. C’est finalement une conséquence de notre activité quotidienne et de nos vies modernes souvent très exigeantes et trépidantes.
Quand une semaine commence les choses à ne pas oublier, à planifier (comme prendre un RDV médical, faire vérifier sa voiture, boucler ce dossier urgent…) peuvent devenir des pensées récurrentes envahissantes pouvant mener jusqu’à un épuisement total en fin de semaine.
Certes quand tout est bien organisé, rodé le poids de la charge mentale n’est a priori pas un problème. Je dis bien a priori car la fatigue peut tout de même s’inviter, les ressources individuelles n’étant pas infinies.
La réalisation des tâches à mener peut apporter une certaine satisfaction face au travail accompli et venir apporter un bien-être, mais attention, le besoin de récupération ne devra pas être oublié pour autant.
Le point de rupture : quand le « Trop » submerge
Alors que se passe-t-il quand il y a débordement ? Quand tout devient « trop » et que l’impuissance, le doute, l’impression d’impossible apparait ? Quand une tâche supplémentaire à réaliser risque de faire déborder le vase ou donne l’impression d’une montagne infranchissable ?
En réalité, on peut alors parler de point de rupture avec la sensation de « perdre pied ». C’est le moment de tenter de faire une pause pour analyser la situation avec davantage de recul ou d’oser en parler pour demander de l’aide.
Identifier les sources du débordement pour mieux agir
Avant de se lancer dans toute nouvelle action une analyse de la situation peut aider à se retrouver moins démuni.e.
Il n’est pas toujours facile de prendre du recul face à la charge à assumer. D’autant plus que cette charge peut avoir plusieurs origines.
Elle peut venir :
- De l’environnement extérieur, via une pression des personnes de l’univers professionnel ou de l’entourage familial, d’exigences en lien avec un projet : peu de temps pour le réaliser, une forte demande de performance dans un temps court, une quantité de travail à mener de front…
- De son propre fonctionnement, avec un fort niveau d’exigence (habitudes, traits de caractère), une envie de mener 1 000 choses à la fois pour ne rien manquer, un problème d’organisation, de priorisation des tâches à mener…
- D’un manque de soutien environnant, de ressources personnelles ou de moyens (temporel, financier, outils) pour mener à bien sa tâche…
Cette prise de recul est d’autant plus difficile à mener quand on est seul.e face à la situation et que l’on se sent déjà dépassé.e.
La force d’un accompagnement : ne plus être seul.e face à l’adversité
C’est pourquoi être accompagné.e pour identifier les origines de la surcharge est une véritable aide qui peut faciliter la réalisation d’un pas de côté, la « reprise » d’une respiration devenue impossible, le temps pour soi pour ne pas finir « dans le mur ».
Se sentir moins seul.e, réfléchir à son organisation à deux, trouver ses ressources personnelles grâce à une écoute bienveillante, tout cela devient possible à l’aide d’un accompagnement face à cette surcharge mentale.
Si certains sont partisans du « résiste » ou « débranche » face au trop plein, il me semble essentiel d’en parler autour de soi et d’oser demander une aide professionnelle si nécessaire.
Cela peut aider à se déployer tout en préservant son énergie.
N’hésitez pas à me contacter pour en échanger et me faire part de votre situation à ce sujet.
Superbe article, merci pour ces explications !
Merci pour ce partage !