Où en est votre motivation ?
La motivation sur le long terme est un sujet qui interroge de nombreuses personnes. Comment réussir à la tenir dans le temps, alors que parfois dans sa vie on ressent des zones de « mou », une possible perte de sens ?
Pour avancer dans sa vie, il faut savoir définir les buts à atteindre, nourrir l’énergie pour pouvoir les tenir dans la durée. Ceci n’est pas toujours évident et peut être comparé à une course de fond.
Pourquoi certaines personnes tiennent dans la durée quand d’autres auraient tendance à abandonner ?
Et si tout était question d’objectifs, de bienveillance et de leçons apprises dans le temps ?
1/ Choisir des objectifs constructifs pour soi
Avant de parler d’objectifs, il est important de comprendre qu’il existe en réalité deux types de motivations : « l’interne » et « l’externe ».
La motivation interne dite intrinsèque est nourrie d’un besoin profond, propre à l’individu qui lui donne envie de mettre en place des actions pour le satisfaire.
Ces besoins sont de l’ordre de la sécurité intérieure, de l’appartenance à un groupe, de la reconnaissance de son travail par ses pairs, d’un accomplissement personnel… ils sont très profonds et mettent à mal l’individu s’il ne sait pas y répondre : le mal-être apparaît.
La motivation externe dite extrinsèque sera nourrie d’influences extérieures (avis de proches, opinions de collègues, conseils entendus par des tiers influents, tendances du moment, publicités sur les réseaux sociaux…).
Comme elle n’est qu’une forme de réaction à des informations environnantes, elle n’a que peu de prise sur la personne qui décidera de suivre tel ou tel régime à la mode, de se mettre au sport parce que c’est tendance, de changer de look pour suivre les derniers influenceurs du moment.
Au-delà de ces deux notions, une part d’inconscient agit également, puisque connaitre ses besoins réels nécessite souvent un travail d’introspection personnelle, que le coaching de vie aide à déterminer lors des séances.
Pour tenir dans le temps, il est fondamental de faire le tri de ce qui est réellement important et constructif pour soi. Pour cela il faut savoir définir des objectifs clairs, réalistes, positifs et respectueux de soi et de ceux qui comptent pour soi.
Il est également clé de hiérarchiser les objectifs car il est très difficile pour le cerveau humain de poursuivre de nombreux buts à la fois : ceci est source d’un excès de charge mentale.
Il faut donc prioriser ses choix et déterminer ce qui est le plus fondateur pour soi pour avancer dans sa vie.
2/ Se donner le droit à l’erreur
Les êtres humains, et particulièrement les Français, sont réputés pour être très durs avec eux-mêmes. Selon les dernières études, il a été démontré que plus d’une personne sur deux dans notre pays avait tendance à se mettre la pression.
Avec une trop forte exigence, amenant souvent à un manque de confiance en ses capacités, la personnes finira malheureusement par abandonner les buts visés.
Si on ne s’estime pas capable, pas assez bon(ne) pour tendre à quelque chose, on ne peut pas cultiver cette énergie motrice nécessaire à nourrir la motivation interne.
Il est donc très constructif et utile de savoir cultiver la bienveillance à son égard. Là encore, il est important pour pouvoir le faire de déterminer ses points forts, ses qualités en travaillant sur l’image de soi. Il faut donc être en mesure de se regarder sans filtre, sans croyance, sans cette vision négative qui a pu se construire pour certains au fil de l’existence.
Accepter de faire des erreurs est également un cheminement productif. Les échecs apprennent souvent plus que les réussites pour lesquelles il n’y a pas forcément de remise en question personnelle. Une difficulté rencontrée dans sa vie est un apprentissage dont on sort plus riche en ressources, du moment qu’on accepte de le voir sous ce prisme, sans se victimiser.
Le coaching et l’hypnose sont très aidants pour se libérer et se voir sans phare, en pleine possession de ses moyens.
Souvent une confusion vient du fait que la personne qui échoue se dit « j’ai échoué » donc « je suis nulle », or « faire n’est pas être ».
Il faut donc réussir à prendre du recul sur ses actions, accepter de ne pas toujours réussir, que tout ne soit pas parfait et surtout se dire qu’on peut tirer un réel enseignement sur soi de toutes les situations.
3/ Savoir en tirer des enseignements constructifs
Comme le citait Nelson Mandela « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ».
Pour réussir à tirer des enseignements de ces expériences, il faut savoir faire une pause et se questionner avec sincérité:
- Qu’ai-je appris au travers de cette situation ?
- Qu’en ai-je retiré de positif pour moi ?
- Quelles compétences ai-je mis en œuvre pour réagir ou me sortir de cette position ?
- Quelle attitude aurai-je une prochaine fois, riche de mon expérience vécue ?
Il ne faut pas avoir peur des erreurs dans la vie, il faut juste éviter de reproduire des « cercles vicieux » en ne voyant pas d’autres issues possibles.
Il faut accepter de changer sa vision des choses, cesser de se plaindre pour devenir acteur de ses expériences. Il faut trouver des solutions internes et non accuser des causes externes : cela change tout.
La motivation pour avancer n’en est que plus forte car on a ainsi réussi à identifier ses ressources, son potentiel, des solutions pour ne pas abandonner. C’est ce qu’on nomme la capacité à rebondir !
Mettez ces leçons tirées en perspective de vos objectifs et voyez alors comment vous pouvez mieux avancer pour les atteindre, en corrigeant peut-être légèrement le tir par la même occasion.
Comme un athlète de haut niveau qui est accompagné par son coach sportif, toute personne peut avoir besoin, à un moment donné, de se faire accompagner par un coach de vie sur le chemin de la connaissance de soi pour mieux cultiver sa motivation à long terme.