Episode Octobre Partie 2 « En ligne »

Pour écouter voici le lien vers Spotify (il vous faudra un compte) : https://podcasters.spotify.com/pod/show/nath763/episodes/Librez-vous-de-vos-peurs-pour-passer–laction—partie-2-e2ppli4

ou bien sur ma chaîne Youtube : https://youtu.be/b5crE7kRAko

 

Bonjour à tous, comme convenu, voici la seconde partie consacrée cette fois-ci aux peurs qui peuvent entraver un accompagnement personnalisé.

Je vous invite à lire cet article ou à écouter le podcast pour mieux comprendre les freins qui pourraient être les vôtres ou ceux de proches.

 « Prendre conscience de ses peurs et de ses résistances »

Derrière les freins pour un accompagnement personnel résident de nombreuses peurs et résistances importantes à identifier.

Parlons pour commencer d’une peur très commune : la peur du jugement.

« Que va penser mon coach ou mon thérapeute de mon mode de fonctionnement, de mes comportements, de mes pensées, de mes émotions ? »

 « Que vont penser les autres s’ils découvrent que je me fais accompagner ? ».

Cette peur profonde est en réalité en lien avec le regard de l’autre. Elle est très fréquente et souvent associée à un problème de confiance en soi voire à un manque d’estime profond.

On pourrait rattacher cette peur à celle de la « stigmatisation » c’est-à-dire à la peur de ce que la société moderne et très individualiste pourrait penser : « Tu te fais accompagner, alors tu n’es pas capable », « Tu n’es pas autonome » …

Or ce message « projectif » est erroné. Car qui ose demander de l’aide est en fait véritablement courageux !

Cela vient de loin puisque l’être humain se développe au travers du regard d’autrui et de son influence. Ainsi dire que le regard de l’autre et le jugement qui pourrait en découler n’est pas important pour soi serait une erreur.

Mais si cette crainte peut être un frein, il est essentiel de travailler autour de l’image de soi et de ses rapports d’attachement aux autres.

Le coach et le psychopraticien sont formés éthiquement pour écouter sans jugement. Ils sont des oreilles attentives, des soutiens inconditionnels lorsqu’ils sont bien formés.

Je vous invite d’ailleurs à vous renseigner sur les formations des personnes qui vous accompagnent pour être rassuré vis-à-vis de leurs compétences nécessaires à un bon suivi.

Si cette peur est la vôtre, prenez le temps de trouver la bonne personne avec laquelle vous vous sentirez à l’aise. Le feeling est important alors écoutez vos sens et si au bout de plusieurs séances vous ne vous sentez pas à l’aise, acceptez de changer !

Un accompagnement doit être un cadre sécurisant et bienveillant, il n’est donc pas là pour vous malmener. Il faut aller à votre rythme, sans rechercher une précipitation dans les résultats. L’accompagnement donne des résultats souvent en « après coup », et il est classique de dire que le travail et la progression se font hors des séances.

Deux autres peurs peuvent venir compléter la peur générale du jugement.

Tout d’abord la peur du partage de l’intime. Les personnes au comportement évitant ou anxieux auront de prime abord des difficultés pour parler de leurs ressentis et émotions les plus profondes, de peur certainement de se sentir vulnérables, fragiles, honteuses voire faibles.

Cette peur peut être conjointe à la peur de ne pas être compris. Face à cela, dites-vous que tout coach ou psychopraticien peut vous entendre, vous écouter, vous aider à vous faire avancer dans vos propos.

Personne ne peut avoir vécu ce que vous avez vécu, vous êtes unique mais l’écoute de l’autre, l’accueil et la résonnance de votre récit à vos propres oreilles sont déjà des façons de vous faire évoluer, d’écouter la façon dont vous formaliser les choses et de vous faire avancer en vous libérant de possibles souffrances souvent non admises et non reconnues.

Et si derrière la peur d’un accompagnement il y avait aussi une peur du changement…Tout être humain est sensible au changement : l’inconnu, la sortie d’une zone de confort, la perte de ce qu’on avait acquis, pour soi…Tout cela amène une inquiétude humainement normale voire parfois une certaine anxiété.

Le processus d’accompagnement implique souvent de prendre conscience de ses mécanismes psychologiques qu’on appelle de défense, de ses refuges dans des comportements répétitifs, certes pas toujours efficaces mais rassurants.

Là encore le temps est son meilleur allié et le coaching et la théorie des « petits pas » sont un bon moyen pour avancer à son rythme sans se brusquer. Se réconcilier avec ses peurs et en prendre conscience est déjà une démarche de progression !

Pour beaucoup ne pas se faire accompagner est en lien avec une « peur de l’échec » et des croyances limitantes qui empêchent clairement d’avancer.

Au travers de schémas répétitifs, pourquoi oser tenter quelque chose de nouveau alors que vous avez déjà tenté tellement de choses sans succès… ?

Là encore le changement d’angle de vue est primordial. Accepter cette peur est un premier pas important. L’accompagnement peut justement vous aider à comprendre l’origine de cette peur, à travailler sur vos croyances ancrées depuis trop longtemps et qui vous empoisonnent la vie.

Pour finir, pour certaines personnes la peur du coût financier peut être un frein.

Il est important de le dire très vite à la personne qui vous accompagne.

Ethiquement des arrangements peuvent être trouvés, certaines mutuelles peuvent prendre en charge des accompagnements psychothérapeutiques. Il est donc important de mettre rapidement cette problématique à plat pour trouver un suivi qui vous corresponde, en respectant vos moyens !

J’espère que cet épisode vous aura permis de mieux comprendre les résistances qui peuvent freiner pour franchir le pas d’un accompagnement qui peut vous aider à aller mieux dans votre quotidien !

N’hésitez pas à me partager vos commentaires en retour, vos possibles peurs et celles de votre entourage afin que nous en discutions tous ensembles !

Je vous retrouve le mois prochain pour une autre thématique, d’ici là prenez soin de vous !